Réalisé par le français Michel Gondry (Soyez sympas, rembobinez/ Eternal Sunshine of the Spotless Mind) , The green hornet marque un retour à la case « comics » : ludique, vaguement rétro,spectaculaire et drôle: des qualités presque anachroniques en ces temps d'esbroufe numérique .
Ces dernières années, les aventures de superhéros ont fait assaut de noirceur et de gravité, à l'image de The Dark Knight réalisé en 2008 par Christopher Nolan.
Pour cette nouvelle adaptation du frelon vert (série télévisée des années 60 qui révéla Bruce Lee) Michel Gondry ne démérite pas et fait de The green hornet l’histoire d'un héritage : on retrouve ainsi les célèbres masques et costumes de justiciers ou le fameux véhicule. Reprenant les grandes lignes mythologiques, le réalisateur nous plonge dans une comédie matinée de film d'action super-héroïque.
Brit Reid est un noceur qui hérite d'un mini-empire de presse après l'assassinat de son paternel. Interprété par Seth Rogen (Zack & Miri font un porno) il s'improvise redresseur de torts, feignant d'être un criminel pour mieux déjouer les soupçons.
Si ses bourdes et sa bêtise crasse peuvent le mettre en difficulté, il peut compter sur son assistant Kato.
Pour le rôle Jay Chou (Shaolin Basket),star pop de Hongkong, reprend le rôle de feu le maitre des arts martiaux.
Autant dire que Kato est le superhéros légitime de ce duo. Mais ces films-là , valent aussi ce que vaut leur méchant : Christoph Waltz (Inglourious Basterds) campe, dans cette truculente version, un truand sadique, raisonneur et psychopathe.
Techniquement c'est un sans fautes nous amenant à suivre plus dÂ’une demi-douzaine dÂ’actions en simultanées. les chorégraphie de kung-fu ou l'un va au ralenti et l'autre accélère sont stupéfiantes sans pour autant faire l'impasse des scènes d'action « à l'ancienne » pour parachever la destruction de décor bien réels.
Michel Gondry réussit même ses films de commande...
Tous les horaires au ComoediaA l'affiche des 5 salles de Scènes et Cinés
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